LES TECHNIQUES I
L'ADN
Présentation
- Principe : le code génétique, inscrit dans nos cellules, est propre à chaque individu mais les menbres d'une même famille partagent des éléments. Le code d'une partie de l'ADN d'une personne peut être extrait d'un simple fragment biologique -ongle, peau, cheveu, sang...- et comparé à celui de ce même individu, obtenu à partir d'un autre échantillon, ou à celui de quelqu'un de sa famille.
- Avantages : technique très discriminante qui permet d'identifier quelqu'un à partir de quelques traces organiques.
- Inconvénients : technique lourde à mettre en oeuvre et dont le résultat n'est pas immédiat.
- Domaines d'usage : particulièrement efficace pour identifier des corps lors de disparition ou de catastrophes naturelles ou pour confondre des suspects dans des affaires criminelles lourdes.
Fiabilité : 9/10 Facilité d'emploi : 1/10 Acceptation : 2/10
Application
Pour faire une identification par ADN, il faut isoler certains segments d'ADN à partir des traces biologiques prélevés.
Leur quantité étant souvent insuffisante pour pouvoir être exploités, on amplifie d'abord ces segments d'ADN.
Puis on utilise un procédé chimique (appelé électrophorèse) pour analyser ces segments et en déduire le profil génétique
de l'individu.
Ce profil génétique peut être comparé à tous ceux du Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques.
Crée en 1998, le FNAEG est constitué des profils génétiques de certains suspects interceptés par la police
ou la gendarmerie. Créé à l'origine pour répertorier les criminels de délits sexuels uniquement, son champ
d'action s'est étendu depuis 2001 à tout délit grave.
En 2005, la FNAEG contenait 100 000 profils génétiques de suspects et 3000 profils non identifiés
de traces biologiques trouvées sur des lieux d'infraction.