Pourra-t-on dans un avenir proche sentir des odeurs sur internet ?
 
L'odeur iodée de la mer, celle du foin coupé ou le parfum d'une rose�bientôt le "web parfumé" ne relèvera plus de la science-fiction. Plusieurs sociétés développent aujourd'hui des technologies qui vont permettre la diffusion d'odeurs sur Internet. En France, des chercheurs de France Télécom R&D en partenariat avec la société Ruetz Technologies et l'ISIPCA(1) ont mis au point un dispositif qui prévoit que l'ordinateur de l'internaute reçoive en même temps que la page web (celle d'une jardinerie, par exemple) un "code d'odeur" qui lui est associé.
Ce code est pris en charge par un logiciel de pilotage, qui le transmet par radio à un diffuseur d'odeur de la taille d'un baladeur placé autour du cou de l'internaute : c'est le dispositif Sniffman de Ruetz Technologies. Cette "boîte à odeurs" contient pour l'instant 64 types de parfums différents. Elle en proposera 200 à terme. En fonction du signal reçu, Sniffman sélectionne l'odeur correspondante, la chauffe pour la vaporiser et la diffuse sous le nez de l'internaute ! Aux Etats Unis, la société Digiscent a développé le iSmell, un petit boîtier synthétiseur d'odeurs, à brancher sur l'unité centrale et contenant 128 essences de base.

(1) Institut Supérieur International du Parfum, de la Cosmétique et de l'Aromatique Alimentaire.
 
   
© Centre de Vulgarisation de la Connaissance pour la CSI, novembre 2001.
 
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