Roues "alu"
pour
robot géologue interplanétaire
La Nasa a donné le coup d'envoi de la plus complexe de ses
missions vers Mars, avec le lancement de sondes contenant un robot
géant qui devra explorer la planète rouge et établir
si l'eau et la vie ont pu y exister. Pour les sondes de la mission
Mars Exploration Rover (MER) "ce ne sera pas comme une balade
à la plage un dimanche après-midi", a averti
Ed Weiler, directeur adjoint de la Nasa pour la science spatiale,
lors d'une conférence de presse au centre spatial Kennedy
près de Cap Canaveral (Floride). "Nous poursuivons l'objectif
à long terme de la Nasa de trouver de l'eau. Sur Terre, partout
où il y a de l'eau, il y a de la vie. Sur Mars, il y eu de
l'eau il y des milliards d'années, et peut-être aussi
il y quelques heures", a poursuivi M. Weiler pour résumer
les objectifs de la mission.
Les Rovers alimentés par l'énergie solaire peuvent
bouger de 40 mètres par journée martienne, soit davantage
que la distance parcourue pendant toute la mission américaine
Pathfinder, dont le mini-robot Sojourner de 10 kilos avait été
le premier à se déplacer sur Mars en 1997.
Les
ingénieurs en charge du déplacement du robot avaient
pour mission de concevoir les roues les plus légères
possibles — et qui soient en même temps résistantes
et souples — afin de ne pas ajouter au poids d'un vaisseau
spatial déjà bien chargé ! Avec 26 centimeters
de diamètre, ces roues en aluminum font deux fois la taille
de celles de Sojourner, et doivent être capables de résister
aux roches martiennes.
Le
site Nasa des missions MER
Tout
savoir sur les roues en aluminium (film et photos)
Animation
flash sur la mission
Un portable tout aluminium
Le PowerBook G4 17' d'Apple, premier ordinateur portable au monde
à intégrer un écran de 17 pouces, comporte
un boîtier robuste en alliage d'aluminium ultra léger.
Le portable mesure moins de 2,6 cm d'épaisseur pour à
peine plus de 3 kg. La longévité d'un boitier en aluminium
est, bien entendu, largement supérieure à celle d'un
équivalent en plastique. A noter que la société
de Cupertino, avec la présentation de ses nouvelles interfaces,
a donné à certains de ses logiciels le look de l'aluminium
brossé.
Un
message en aluminium pour un astéroïde
TOKYO
- Première spatiale. Une sonde lancée en mai 2003
par une fusée japonaise est en route pour aller recueillir
des échantillons sur un astéroïde à près
de 300 millions de kilomètres de la Terre, un voyage de quatre
années. Au cours d'un périple de près de 600
millions de kilomètres, elle devrait aller à la rencontre
du petit astéroïde 1998 SF36 puis revenir sur Terre
chargée d'échantillons prélevés à
sa surface. Il faudra environ deux ans à Muses-C pour arriver
à proximité du petit astéroïde de 690
mètres de long et 300 mètres de large, situé
à environ 290 millions de kilomètres de la Terre "seulement".
La sonde de 500 kilos étudiera d'abord le corps céleste
pendant trois mois à une vingtaine de kilomètres d'altitude.
Elle s'approchera ensuite assez près pour tirer une sorte
de missile sur la surface, et récoltera les fragments éjectés
par le projectile à l'aide d'un instrument protubérant
en forme de cône placé sous l'astronef. Pour stimuler
l'intérêt du public autour du projet Muses-C, les internautes
du monde entier ont été invités à soumettre
leurs noms : les 877.490 noms obtenus ont été gravés
sur une feuille d'aluminium placée dans une sphère,
qui sera larguée à la surface de l'astéroïde.
AP
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