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Polytechnicien, scientifique de formation et ingénieur, Michel Clamen après un début de carrière dans l'industrie, a exercé diverses responsabilités dans la haute administration française et à la Commission européenne. Grand amateur du père du "roman de la science", il confronte les aventures verniennes et ses anticipations scientifiques et techniques, comme le sous-marin ou la mission lunaire, avec la réalité historique.

Cent ans après que reste-t-il des visions verniennes ?

Michel Clamen
: Il y a deux éléments de nature différentes. Le premier, Jules Verne était un champion de ce qu'on appelle aujourd'hui la veille technologique. Il se tenait au courant de toutes les nouveautés qui pouvaient arriver. L'autre, c'est évidemment l'imagination. À partir de situations extravagantes, d'élucubrations ou d'idées qui pouvaient être celles de scientifiques, il faisait de la prospective (un jour on ira sur la Lune, on descendra au fond des mers, etc.) il en a tiré des aventures romanesques et amusantes.

Sa plus grande anticipation ?

M. C.
: La conquête de l'espace et ce n'était pas banal à son époque surtout avec une telle précision. Il a dit que l'obus lunaire partirait d'un point de Floride qui est à quelques centaines de kilomètres de Cap Canaveral, que la mission comporterait trois hommes, que le premier animal à voyager dans l'espace serait un chien et que le matériau principalement utilisé serait l'aluminium. La zone d'alunissage était aussi proche de celle utilisée par Apollo XI. Il a aussi dit que la mission serait surveillée depuis un grand observatoire situé dans les Rocheuses — à cette époque, il n'y avait rien, mais aujourd'hui, il y a l'Observatoire du Mont Palomar en Californie qui sert beaucoup à suivre les navettes spatiales.

Mais contrairement à ce que Verne avait prévu au début, un obus ne va pas sur la Lune, mais devient le satellite de la Lune, il y a donc aussi une analogie importante. En revanche, sa grande erreur, c'était de croire qu'on pourrait y aller avec un obus sous une forme d'artillerie et qu'un seul coup de canon pourrait donner toute l'impulsion nécessaire. Scientifiquement c'est tout à fait erroné, l'obus lui-même serait écrasé sous le choc ainsi que tous ses passagers. La seule solution, c'est de donner une poussée progressive à une forme de fusée et non d'obus.


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© Clamen



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Lettre 1er jour datée du 20 juillet 1969, lorsqu'Armstrong pose le pied sur la Lune. DR.